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UN HÔPITAL À PHNOM PENH (CAMBODGE), UNE CHIRURGIE DE L’OEIL

Faire réaliser un acte de chirurgie de l’oeil dans un hôpital à Phnom Penh n’est pas une décision facile à prendre ni une opération dépourvu de tout risque.

Les lignes qui vont suivre relatent une expérience vécue dans un hôpital à Phnom Penh. C’est mon témoignage, mon vécu à propos d’une intervention chirurgicale (à l’œil gauche souffrant d’un décollement de la rétine), en aucun cas un avis général sur un secteur d’activité. Donc à prendre à titre d’exemple personnel. Ou à laisser…

On entend beaucoup de critiques négatives sur le milieu hospitalier et les soins médicaux dispensés au Cambodge. En dehors d’un rhume banal ou d’une diarrhée, la plupart des étrangers préfère aller se faire soigner dans leur pays parce que ici, c’est plutôt : « je n’ai pas confiance » ou bien « ils achètent leurs diplômes », ou encore « ils sont nuls ». Laissons ces gens libres de leurs avis, de leurs propos à la limite de la diffamation et ayons une vision juste des choses, aussi objective que possible.

La version anglaise est disponible sur ce lien « here » / This story is available in English version right here

FEUILLETON

16 mars 2020

Je me réveille avec une tache noirâtre qui se ballade dans mon champ visuel et masque tout ce que je regarde ainsi que des milliers de minuscules points ou bulles noires. Aie ! Qu’arrive-t-il à mon œil gauche, celui qui a été opéré avec succès de la cataracte il y a quatre ans à l’hôpital de la Fondation Ophtalmologique Adolphe de Rothschild à Paris, juste avant mon installation au Cambodge, celui qui a 10/10ème (l’autre ayant une vison très faible depuis mon plus jeune âge) ?

J ‘appelle mon médecin : « connais-tu un ophtalmologiste en ville ? » -«  Non, mais vas au Royal Phnom Penh Hospital, ils ont un bon service ». Ah, ok, merci. Je vais sur le site Internet de l’hôpital pour prendre rendez-vous dans le département idoine.

 

17 mars

Rendez-vous est pris avec un spécialiste au Royal Phnom Penh Hospital, près de l’aéroport donc loin. Du peu que j’en ai vu c’est un bel hôpital, moderne, spacieux, bien équipé. Après m’avoir administré des gouttes et suite à l’examen, le diagnostic du médecin est : hémorragie sous-conjonctivale (lésions et saignements dans le blanc de l’oeil), vitreous hemorrhage  in English. Pas de chirurgie de l’oeil prévue à ce stade mais il ajoute sur l’ordonnance et me dit de consulter un chirurgien-ophtalmologiste en me donnant le nom du médecin et de l’hôpital où il exerce. Ok. J’en déduis que lui se contente d’examiner les yeux et de prescrire des verres correcteurs…

Royal Phnom Penh Hospital

Royal Phnom Penh Hospital

18 mars

Le lendemain après-midi je vais au Ang Duong Hospital, un assez grand ensemble composé de plusieurs bâtiments et départements dont le Cambodia-Korea Friendship Eye Center où je me rends. Boulevard Norodom et rue 118, à 5 minutes et 3,000 Khmer Riel de chez moi en Tuk-Tuk.

À l’entrée, pour cause de Covid-19, une hôtesse m’offre un masque, me prend la température au thermomètre infrarouge, m’invite à me servir du flacon pour mettre du gel sur mes mainsLa quasi totalité des visiteurs sont cambodgiens, les panneaux sont écrits en langue locale (sous-titrée en anglais), tous les papiers administratifs, ordonnances, factures sont imprimés et remplis en Khmer et les sommes en Riel. Seul le médecin ajoute les mots importants en anglais à l’attention des très rares patients western ou Barang. À la réception je demande le Docteur Un (prononcez « Oune ») Leng. Pas de chance, il n’est pas là et ne sera présent que le lendemain matin, comme tous les matins sauf le dimanche.

Ang Doung Hospital

Ang Doung Hospital

Ang Doung Hospital Phnom Penh Cambodia

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19 mars

Me revoilà au Ang Duong Hospital. Un tantinet vétuste, une architecture plutôt récente mais mal adaptée. Donc beaucoup de place perdue, une immense rampe d’accès en pente douce (pour les fauteuils roulants) au centre, des pièces étroites, des bureaux un peu partout, des salles d’examens collectives avec les appareils en batterie… Bref on est pas dans l’ultra moderne ni dans le luxe mais c’est bien équipé (matériel made in South Korea je suppose) et propre.

Je me rends dans la salle indiquée pour ce qui va être le premier rendez-vous avec le Docteur Un Leng. Plutôt jeune, l’air intelligent, serein, chemise-cravate sous blouse blanche. Même examen et même diagnostic que son confrère, pas de chirurgie de l’oeil pour le moment. Prescription de gouttes à mettre dans l’œil et nouveau rendez-vous deux semaines plus tard. Quinze jours pendant lesquels je me demande ce qu’est une hémorragie sous-conjonctivale, si c’est grave, si ça se soigne et comment, quel résultat est-il permis d’escompter, etc. ? Je ne vais même pas chercher des informations sur Internet.

 

3 avril

Second rendez-vous et second examen. Modification du diagnostic : mon œil est atteint d’un décollement de la rétine. Ça c’est du lourd, du sérieux. Et , surtout, ça ne peut attendre, l’acte de chirurgie de l’oeil est inévitable et il faut opérer sans délai. « Souhaitez-vous aller en France pour l’intervention ? » – « Heu, Docteur, la planète vit en plein Covid-19 avec quarantaine et confinement, plus aucun vol régulier depuis plus d’un mois. Je n’ai pas le choix, je reste ici, je vous fais confiance puisque c’est vous qui allez m’opérer ». Ok on y va pour le 8 avril à 7h30. D’ici-là « Monsieur Poupard, pas d’alcool ni de cigarette, pendant trois mois ». Aie, se priver d’apéro ou d’une verre de vin c’est juste un plaisir de perdu mais pour la clope ça va être dur, très dur. « Et aucun effort physique d’aucune sorte ». Ça, je vais pouvoir gérer.

 

8 avril

Il y a une douzaine de personnes qui attend dans le couloir, certains pour un examen, d’autres pour un acte de chirurgie de l’oeil. Préalablement à l’intervention, séance de gouttes spéciales pendant une bonne heure. Ensuite, chemise et pantalon aseptisés. On y va, au 3è étage, au bloc opératoire. Anesthésie locale par ce qui est un spécialiste, j’imagine. Beaucoup d’appréhension au moment où l’on voit la seringue qui va piquer à quelques millimètres du globe oculaire. Trois fois de suite ! Ça fout la trouille mais ce n’est pas douloureux. Il suffit de bien s’accrocher et de faire confiance. Voilà, c’est fait et je vais subir une vitrectomie (ablation de la substance vitreuse qui recouvre la rétine) au laser, pose d’huile de silicone et d’une protection.

chirurgie de l'oeil

Une infirmière m’accompagne dans l’une des quatre salles disposant chacune de 2 postes d’intervention et du matériel qui me semble ultra-moderne. Je passe les détails de l’heure et demi d’intervention au laser. Je ne sens rien et me contente d’assister à un spectacle psychédélique, multicolore, riche et varié. Pendant de longues minutes apparaît ce qui ressemble à une tête de mort qui passe par toutes les couleurs de l’arc en ciel. A ne pas prendre pour un mauvais présage…

Pose d’un gros pansement et fin de l’intervention. Le Dr Un Leng me demande de garder la tête penchée en avant, de dormir à plat-ventre, de me reposer, de me déplacer le moins possible. Et de ne pas fumer.

chirurgie de l'oeil

On redescend dans la salle de repos qui sera ma chambre à coucher collective (huit lits) pour la nuit car des piqures (dans la jambe) doivent être faites le soir et le lendemain au lever. Il n’est que 14 heures, j’ai faim et l’après-midi va être longue, très longue. En plus impossible de lire, d’aller sur mon Facebook car mon œil droit (valide) ne me donne qu’une vision floue des textes, quasi illisible. Je m’ennuie tellement que je me ballade dans l’hôpital et vais dehors pour… fumer quelques cigarettes.

Le lendemain matin, les assistantes et assistants retirent les pansements des opérés. Le chirurgien examine le résultat des interventions. Il a l’air satisfait sauf que : « Mr Poupard, je vous ai dit hier de vous allonger et de ne faire aucun mouvement ou effort. Or, une assistante vous a vu déambuler dans les couloirs » Heureusement qu’elle ne m’a pas vu fumer ! « On se revoit dans une semaine et, je le répète : ni alcool ni cigarette pendant trois mois ». Ok Docteur, je vais essayer. Retour à la maison et selfies de l’oeil opéré dès le lendemain. Ça fait peur non ?

chirurgie de l'oeil

9 avril

chirurgie de l'oeil

10 avril

chirurgie de l'oeil

13 avril

chirurgie de l'oeil

16 avril

16 avril

Et j’ai essayé, j’ai beaucoup ralenti le nombre de cigarettes et ai même réussi à n’en pas fumer une pendant trois jours avant ce nouveau rendez-vous. Nouvel examen par le Dr Un Leng. La cicatrisation semble bien se passer. On change les gouttes et on se retrouve dans quinze jours.

chirurgie de l'oeil

17 avril

chirurgie de l'oeil

23 avril

chirurgie de l'oeil

24 avril. Une photo 🙂

28 avril

Rien à dire après l’examen de ce jour. Les choses ne se présentent pas mal et, en principe, ce sera fini dans deux mois. Avant cette échéance, il faudra nettoyer les lésions et retirer les micros cicatrices laissées par l’intervention. Cela sera fait dans environ huit semaines. En attendant, rendez-vous est pris pour un nouveau contrôle. Et en attendant, je vais continuer à voir la vie en flou…

chirurgie de l'oeil

28 avril

22 mai

L’hôpital a modifié sont équipement pour faire face au Covid-19 : dehors, l’hôtesse, habillée comme un scaphandrier,prend votre température avec le thermomètre infrarouge, vous invite à passer vos mains sous un boitier diffuseur automatique de gel antiseptique, et de passer à travers un sas pour recevoir un bon coup de brumisateur désinfectant. Avec du shampoing on pourrait presque se laver les cheveux. Mais dur pour le rinçage…

Je monte à l’étage pour un nouvel examen avec mon chirurgien. Tout est en ordre, pour ne pas dire tout va bien et la seconde intervention est programmée pour le 27 juin. Ce que j’ignorai est qu’une opération du décollement de la rétine ne se compte pas en jours, ni même en semaines mais en mois, en d’interminables longs mois. Entre l’opération initiale et la fin de la convalescence il peut se passer au minimum trois mois et six dans certains cas. En général c’est entre les deux.

 

27 juin

Deuxième intervention. Rien à voir avec la première. On m’administre des gouttes anesthésiantes avant de suivre le Dr Un Leng dans une salle inoccupée où trônent 4 ou 5 appareils laser de petite dimension, semblables aux instruments d’analyse standards mais doté du fameux rayon qui soigne. Et c’est parti pour trois-quarts d’heure d’une séance très désagréable et légèrement douloureuse vers la fin lorsque le rayon laser très lumineux se fait plus dense ou s’attarde sur les zones à soigner.

Selon le chirurgien, le résultat est satisfaisant et tout se présente bien pour la phase finale fixée à dans un mois. Et avant que je ne parte, une nouvelle prescription pour d’autres gouttes, « Rendez-vous dans un mois Mr Poupard et pas de cigarette, bien sûr ».

 

27 juillet

Tôt le matin, examen préopératoire pour vérifier que tout est en ordre, comme prévu et que l’intervention peut se faire le lendemain. Oui, c’est bon, ouf ! J’appréhendais tellement un problème qui aurait contraint à reporter l’acte final. Cette troisième et dernière opération consistera à retirer la protection silicone qui a été placée autour de la rétine lors de la première intervention. Si impatient d’être à demain !!!

 

28 juillet

Arrivée à l’hôpital à 7h. Il y a un monde fou dans le hall d’entrée, dans le couloir devant de bureau du Dr Un Leng. À croire qu’il y a eu une attaque massive d’une bestiole aimant particulièrement les yeux des habitants de Phnom Penh. Comme dans un (très) mauvais film de science fiction… Certaines personnes sont juste venues pour un examen et d’autres sont là, comme moi, pour une opération. Ce qui ressemble à de la pagaille n’en est en fait pas, les assistantes et assistants savent exactement ce qu’il a à faire, le flux de patients est canalisé, les papiers sont en ordre, les candidats à une intervention chirurgicale sont appelés pour leur remettre chemise et pantalon aseptisés. Le groupe de cinq dont je fais partie est ensuite accompagné dans la salle d’attente au 3è étage et l’on se retrouve à une bonne trentaine. Je me dis que j’aurais bien de la chance si je sors de ce lieu avant la tombée de la nuit.

chirurgie de l'oeil

28 juillet (avant)

Que nenni, les assistantes font entrer une ou deux personnes avant moi et mon tour vient d’aller m’asseoir en face du bloc opératoire. Le Dr Un Leng me salue et dit deux mots en passant. Quelques gouttes (encore !) dans l’œil et une demi-heure plus tard, l’anesthésiste vient me chercher pour les fameuses piqures. Trois fois cette fois ci, encore plus désagréables que la première fois. Pourtant j’ai déjà connu cette épreuve et j’aurais dû être serein. Pas du tout ! L’assistante de veut rassurante et me tient le bras, me dit de me relaxer. En fait, rétrospectivement, ce n’est pas la douleur ou les piqures qui stressent mais l’idée de perdre son œil…

L’assistante me conduit dans la bonne salle sur le bon fauteuil du bloc opératoire et m’installe, me mets le tube d’oxygène dans les narines, place un drap sur mes jambes, met mes bras comme il faut, comme pour la première intervention. Le chirurgien est assis devant la machine laser mais, oh surprise, j’entends une voix féminine. Ce n’est donc pas le Dr Un Leng qui va m’opérer !!!??? Mais je me dis que, s’il délègue, c’est qu’il a toute confiance. Pas faux : elle parle un bon anglais et me demande de lui dire qui je suis, de raconter ma vie au Cambodge, ce que j’ai visité, etc. histoire de me distraire. Bref, ça ne dure que peu de temps et une fois l’équipement stérile placé sur le visage et l’appareil qui maintient l’œil grand-ouvert posé, c’est parti pour une bonne heure.

Là, pas d’image psychédélique ou autre feu d’artifice, juste la lumière du laser qui va et vient. A mi-parcours, j’entends le Dr Un Leng parler doucement à sa consœur qu’il va remplacer pour terminer l’intervention. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis content. La toute fin est désagréable et presque douloureuse, malgré l’anesthésie et je sens bien qu’il retire quelque chose dans un dernier mouvement. Enfin, le chirurgien éteint le laser, place un gros pansement sur le côté gauche du visage, me prodigue quelques conseils pour la fin de journée et la nuit (pas celui de m’abstenir de fumer, pour une fois) et me donne rendez-vous le lendemain matin.  Il est calme et serein comme à l’accoutumé. Je peux rentrer à la maison.

chirurgie de l'oeil

28 juillet (après)

chirurgie de l'oeil

28 juillet (après)

29 juillet

Arrivée à l’hôpital à 7h 30 pour l’examen post opératoire. J’ouvre l’œil une fois le pansement retiré et les gouttes (encore !) appliquées. La minute de vérité est là, Ce n’est pas la perfection mais pas loin. Je vois plutôt bien et suis ravi ! Encore deux à trois semaines de convalescence après le choc de la dernière intervention me dit le Dr Un Leng et j’aurai récupéré ma vue d’il y a quatre mois. Port de lunettes de soleil obligatoire dès que je sors et interdiction de me laver le visage à grandes eaux ou de plonger dans une piscine pendant un mois. Bref, je quitte l’hôpital heureux. Mais un peu moins d’avoir 2 flacons de gouttes à administrer dans l’œil huit fois par jour, c’est à dire toutes les heures et demie. Corvée !

chirurgie de l'oeil

29 juillet

4 août

Examen de suivi, une semaine après. Tout va bien, aucune séquelle due aux opérations, la rétine est comme neuve. On va terminer les gouttes préalablement remises pour, une fois les flacons terminés, en mettre deux nouvelles à raison de quatre fois par jour. À dix jours de mon anniversaire cela est une bonne nouvelle. Je suis enfin relax après quatre pénibles mois.

Eye drops forever

CONCLUSION

Un décollement de la rétine n’est pas une maladie et pas douloureux physiquement (il y a bien pire !) et l’intervention, la chirurgie de l’oeil, la vitrectomie est somme toute assez bénigne. Mais la douleur psychologique est très forte : voir tout flou et trouble de loin (quand on avait 10/10è), faire de gros efforts pour lire de près,  laisser reposer l’œil autant que ce peut, ne pas reconnaître les gens croisés et qui me prennent pour un mal élevé ou  étant de mauvaise humeur, la difficulté à traverser les rues, le fait de voir tous les points lumineux la nuit, les phares d’une moto par exemple, non pas comme un point mais comme un cercle d’une dizaine (dangereux), se dire, au début, que l’œil est peut-être perdu à tout jamais. Dur, dur…

 

REMERCIEMENTS

  • Mon premier merci va, naturellement, au Docteur Un Leng, un brillant chirurgien-ophtalmologiste Khmer et en qui j’ai eu raison d’avoir confiance dès le début. Arkun Chram Kroupet Pnek !!!!
  • Mon second est pour l’hôpital Ang Douong, établissement sérieux et bien équipé en Hommes et en matériel.
  • Mon troisième va à ma compagne Khmer Dana Kan qui m’a accompagné tout au long de ces interminables quatre mois, qui a pu se libérer pour ces 11 journées et demi-journées à l’hôpital (rentrer seul avec ou sans les bandeaux sur l’œil aurait été périlleux), a été présente à mes côtés et m’a administré des centaines de gouttes dans l’œil.
  • L’avant-dernier est pour mes trois filles Éloïse, Lucie et Joséphine et pour mon frère (en France) qui, via internet, pour les ami(e)s et personnes qui, me voyant, me croisant sur Facebook et ici ou là à Phnom Penh, m’ont régulièrement demandé de mes nouvelles.  Merci !
  • Et le dernier remerciement est pour les patrons de Dana, Vannaro et Olivier, mes amis du Soga Bistrot qui lui ont accordé sans hésitation les modifications nécessaires à son planning pour lui permettre de m’accompagner.

Enfin, le 28 août sera mon douzième et dernier rendez-vous avec le Dr Un Leng. Je pense et espère ne rien avoir d’autre à ajouter sur ce sujet.

Et merci à vous d’avoir lu ce récit.

Thierry poupard

Mon anniversaire en août 2019 à Phnom Penh

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3 Responses

  1. Pingback : A HOSPITAL IN PHNOM PENH (CAMBODIA), AN EYE SURGERY - SA EN

  2. Sahed Ah ene

    Merci Thierry pour ce récit qui m’a fait vivre ton expérience. Effectivement certains pays n’ont pas a rougir de leurs niveaux medical. Tu as été magnifiquement bien encadré !!

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