Congrès du Snacking 2012, un festival de tendances
Par Thierry Poupard
Le 7 juin dernier s’est tenu le 3è Congrès du Snacking au Bois de Boulogne. Et il a été une fois de plus haut en couleurs par la qualité des intervenants et la variété des thèmes abordés. Beaucoup de réalisations récentes et de nouveaux concepts ont été exposées, des chiffres ont été fournis sur le marché du snacking (165 000 points ventes – Rémi Villaine, Gira Food Service), et le public a pu entendre nombre de propos sur l’évolution du consommateur et les tendances du secteur. Sept ont principalement retenu mon attention.
PAS DE SERVICE DANS LE SNACKING
Du fait de la simplification extrême de la prise alimentaire, des contraintes d’usage et de la diminution des coûts d’exploitation, le snacking est une restauration de laquelle le service est absent. Or, si l’on considère que le besoin de convivialité est, pour les Français, le premier critère de fréquentation des restaurants (Frédéric Loeb, Loeb Innovation), on comprend que cela crée une forte dichotomie entre la restauration traditionnelle assimilée au loisir et le snacking fortement corrélé au travail. Le choix entre l’une ou l’autre se situe au niveau des circonstances de visite et non entre les individus car il n’y a pas de barrière générationnelle dans le snacking selon Gilles Fumey, professeur à Paris Sorbonne). La limite du snacking extrême sera cette absence de service qui, pour ceux qui comme moi y sont très sensibles, fait que ce n’est plus un restaurant.
NOUS SOMMES TOUS DES KIDADULTS
Les objets que nous utilisons, la technologie que nous manipulons, la communication que nous adoptons nous ramènent dans un monde vu avec un regard d’enfant. Lorsque nous écrivons un texto par exemple, nous empruntons le vocabulaire de nos enfants ou presque, lol ! Manger avec les doigts également, c’est une forme de régression ou de transgression dans laquelle se retrouvent adultes et enfants. Frédéric Loeb (Loeb Innovation) dit que nous devenons deskidadults, des adultes avec de fortes motivations d’enfants. Il ne s’agit pas de jeunisme, mais de juste s’amuser et de rester en phase avec les évolutions de son époque.
LE FAST CASUAL S’AFFIRME COMME LE 4è SEGMENT
Nous connaissons la restauration haut de gamme ou « fine cuisine », la restauration traditionnelle à service à table, « casual dining » et la restauration rapide – « fast food » – dont le snacking fait partie, naturellement. Entre ces deux dernières est venu s’intercaler le segment « fast casual » dont il n’existe aucune traduction française jusqu’à présent, mais que l’on peut définir comme une restauration qui utilise le process industriel de la restauration rapide avec le service et le confort de la traditionnelle. C’est le segment qui connaît de très loin la plus forte croissance aux Etats Unis depuis quelques années et qui se développe très vite en France avec des enseignes telles que Cojean, Exki ou Jour.
Quelles sont les quatre autres grandes tendances ? Quelle ampleur pour chacune d’elles, quel niveau de développement à l’étranger et en France, quel intérêt pour les opérateurs et pour les consommateurs, quel avenir, quel potentiel de développement ? Pour le savoir, lisez la suite dans l’actualité de snacking.fr
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